Depuis 2023, les prix de l’hébergement web augmentent progressivement, et avril 2024 confirme cette tendance. Plusieurs hébergeurs européens — y compris certains acteurs français — ont revu leurs tarifs à la hausse, citant l’augmentation des coûts énergétiques, les investissements dans la cybersécurité et l’évolution des infrastructures.
Les utilisateurs constatent en moyenne une augmentation de 8 à 12 % sur les plans mutualisés, et jusqu’à 20 % sur les VPS et serveurs dédiés. Certains clients dénoncent une hausse “mal camouflée”, où les fournisseurs ajoutent des services “inclus d’office”, parfois inutiles : sauvegardes premium, CDN automatique, antivirus renforcé…
Cependant, tout n’est pas négatif. L’amélioration des performances est réelle : disques NVMe plus rapides, réseaux mieux optimisés, monitoring avancé et détection proactive des menaces. Pour les sites professionnels, ces gains justifient en partie la hausse des coûts.
Reste que cette stratégie pose une question : faut-il forcer les clients à payer pour des options qu’ils n’utilisent pas ? Certains experts estiment que les hébergeurs exploitent la période pour augmenter leurs marges plutôt que pour améliorer réellement leurs services.
Une chose est sûre : comparer les offres n’a jamais été aussi important.
